30 décembre - un bouc

Bienvenue à Robert bouc entier.🐐
Il a été abandonné dans la région de Liège
Bien sûr on a pris la peine de lui retirer ses boucles pour ne pas que le propriétaire puisse être identifié. Il a été déposé lâchement chez une dame qui a eu la gentillesse de s'en occuper et de nous demander de le prendre en charge.

15 décembre - un âne, Firmin

Agé de 16 ans ce sympathique hongre a malheureusement déclenché des crises d'emphysème cet été.
➡️L'emphysème, aussi appelé "pousse", est une maladie chronique incurable du système respiratoire due à une hypersensibilité aux poussières.
➡️Le premier traitement hygiénique est d'éviter de mettre l'animal dans un lieu poussiéreux et de ne pas donner de foin sec.
➡️Firmin aura la chance de partager la prairie de Max, atteint de la même maladie, son état devrait rapidement se stabiliser avec la vie au grand air.

1 décembre - une famille soay

Une famille de moutons soay est arrivée au refuge.
Il s'agit de deux brebis et de leurs agnelles de l'année.

Elles ne pouvaient malheureusement pas suivre leurs propriétaires de l'autre côté de l'atlantique, nous avons accepté de les prendre en charge.

Les deux adultes sont probablement en attente d'un heureux évènement 🍼

Le reste de la famille a été accueilli au Rêve d'Aby et chez Animaux en Péril.


10 novembre - saisie à Bruxelles

Une trentaine d’animaux maltraités saisis dans une école coranique à Anderlecht📌
À la demande de la zone de police Bruxelles-midi, les refuges d’Animaux en Péril, d’Help Animals, du Rêve d’Aby, d'EquiChance et de la Protection des oiseaux ont pris en charge plusieurs dizaines d’animaux détenus dans d’épouvantables conditions.
Ce mardi 10 novembre en début de soirée, la police de Bruxelles a décidé, suite à un contrôle mené dans une « ferme pédagogique » gérée par l’école coranique située rue Saint-Denis à Anderlecht, de saisir l’ensemble du cheptel détenu au sein de l’établissement scolaire.
De nombreux animaux croupissaient dans des conditions qui dépassent l’imagination, tels que des poneys, des alpagas, des animaux de basse-cour, mais aussi des autruches, nandous, maras, une chèvre, ou encore des hiboux grands-ducs. Pour ces derniers, indépendamment des conditions, la détention est tout simplement interdite.
➡️Un environnement totalement inadapté aux animaux
À leur arrivée sur place, les soigneurs professionnels et bénévoles des refuges découvrent un univers chaotique et glauque. Les animaux doivent se partager quelques dizaines de mètres carrés coincés entre un bâtiment industriel et le chemin de fer. L’environnement n’est composé que de véritables geôles à ciel ouvert, au sein desquelles l’horreur du décor n’a d’égal que l’odeur pestilentielle qui se dégage des lieux.
Coincés entre un haut mur et des grilles de chenil, les animaux pataugent dans une fange composée d’urine, d’excréments et de boue. L’étroitesse des lieux est tout simplement scandaleuse, en particulier pour les animaux « plus exotiques » comme les Maras ou les autruches.
« Même dans les pires cirques, encore autorisés il y a quelques années en Belgique, je n’ai jamais vu des conditions de détention aussi pitoyables pour des animaux exotiques. Qualifier cela de ferme pédagogique est complètement invraisemblable. Si c’est cela la notion d’éducation au respect des animaux dans cet établissement scolaire, cela pose vraiment question » déclare Jean-Marc Montegnies, président d’Animaux en Péril.
Une intervention compliquée
La configuration des lieux ainsi que l’heure tardive, obligeant les équipes des refuges à travailler dans l’obscurité, ont compliqué l’embarquement des animaux. Dans un premier temps, les rescapés ont dû être extraits par l’extérieur et évacués par les voies du chemin de fer. Le propriétaire des lieux, sur insistance de la police, a toutefois fini par accepter d’ouvrir le hangar afin de faciliter l’opération de sauvetage.
Les animaux ont ainsi été chargés dans les vans des refuges, venus en nombre, afin de ne pas y mélanger les différentes espèces tout en assurant leur sécurité.
L’intervention salvatrice s’est achevée en fin de soirée dans les différents sanctuaires, répartis aux quatre coins de la Wallonie. Chaque rescapé y a découvert un tout nouvel environnement confortable, sec et propre, bien loin de ce qu’il avait connu jusque là.
Entourés de la bienveillance des soigneurs professionnels et bénévoles, les animaux vont maintenant bénéficier des meilleurs soins. Pour certains, la revalidation prendra du temps.
➡️Pédagogie ?
Pourtant rodés à la prise en charge des animaux maltraités et confisqués par les autorités, les responsables des refuges se disent toutefois encore plus choqués que d’habitude. Le fait que cet infâme endroit soit considéré comme un projet pédagogique par la direction de l’établissement constitue, de toute évidence, une circonstance aggravante.
L’image renvoyée aux enfants, sur la façon dont des animaux sauvages et domestiques peuvent être traités et détenus est non seulement désastreuse en matière d’éducation, mais également totalement indigne d’une société civilisée et ce, en dehors de toute considération philosophique.
Help Animals, Animaux en Péril, Le Rêve d’Aby et Equichance espèrent que les organes de contrôle compétents pour l’enseignement s’intéresseront de plus près à cet établissement et veilleront à ce que des projets aussi catastrophiques ne puissent plus se mettre en place.
➡️En attente d’une décision définitive
La police va maintenant transmettre le dossier à Bruxelles environnement, qui est l’administration compétente en matière de bien-être animal pour la région Bruxelles-Capitale. Cette autorité a soixante jours pour statuer sur la destination finale des animaux. Vu la gravité des faits, les refuges sont persuadés que la confiscation sera confirmée et que les animaux leur seront confiés définitivement.
➡️Une excellente collaboration
Animaux en Péril, Help Animals, Le Rêve d’Aby, Equichance et la LRBPO remercient la police de la zone midi pour leur excellente collaboration. Les policiers qui ont mené l’intervention ont non seulement pris la seule décision qui s’imposait, mais ont également permis aux équipes des refuges de travailler dans de bonnes conditions de sécurité

13 octobre - un bouc et une chevre

Gabriel, bouc âgé de 12 ans, et sa chèvre Fifille, âgée de 10 ans.
Ils sont arrivés au refuge il y a quelques jours suite aux problèmes de santé de leur propriétaire.

8 septembre - un bouc

Boubou, né en 2014, est arrivé au refuge suite au déménagement de ses propriétaires.


14 aout - une agnelle

Bella est arrivée au refuge recemment.
Elle nous a été cédée par sa propriétaire pour éviter des conflits de voisinage. En effet le moins qu'on puisse dire est qu'elle a de la voix et qu'elle est très bavarde !
Née début 2020, Bella est une très gentille agnelle, désormais elle est la copine de Jolie, saisie en juillet.

20 juillet - 2 chèvres anglo-nubiennes

Sidonie, la mère, et Julie, la fille, sont arrivées au refuge sur abandon.


3 juillet - saisie à Haren

Ce vendredi 3 juillet, l’association Le Rêve d’Aby a été appelée pour intervenir sur la commune de Haren pour prendre en charge 12 moutons, 4 chèvres et 1 chien détenus dans de très mauvaises conditions. C’est la troisième fois que le refuge intervient dans la propriété bruxelloise de cet individu déjà bien connu de l’association. C’est en début d’après-midi que les bénévoles du refuge sont appelés par la zone de police Pol Bru et la cellule environnement de Bruxelles Capitale pour procéder à la saisie de 17 animaux chez un pseudo marchand déjà bien connu pour des faits similaires. Les animaux de ferme étaient détenus sur un terrain jonché de détritus et d’objets dangereux. Leur abri n’était qu’une ruine crasseuse et dangereuse. Le chien était détenu dans un chenil à ciel ouvert, dans ses excréments. Les animaux étaient contraints de vivre dans la crasse et ils n’étaient nourris que de vieux pain pourri. C’est la troisième saisie effectuée sur ce terrain. Le propriétaire connu pour son agressivité a dû être maintenu à l’écart par la police pour garantir la sécurité de l’équipe du refuge. Malgré les deux saisies précédentes, en août 2018 et en janvier 2019, le pseudo marchand s’évertue à détenir des animaux dans des conditions exécrables. Déjà coutumiers des lieux, les membres de l'équipe ont rassemblé les animaux dans le bâtiment en ruine qui leur servait d’abri afin de pouvoir les attraper un à un et les mettre en sécurité dans le van de l’association. Les animaux, à bout de forces, se sont laissés attraper sans résistance. Grâce à l’aide des agents de police présents sur les lieux, l’intervention a été clôturée en moins d’une heure. Les animaux saisis ont ensuite été conduits au Rêve d'Aby afin d’être transférés dans les refuges partenaires, Equi-Chance et Animal sans toi…t. Le chien a quant à lui été pris en charge par le refuge Sans Collier. Au total, ce sont 12 moutons et 4 chevreaux qui ont été sauvés. Leur âge varie, certains sont très jeunes, certaines brebis sont réformées d’élevage. Leur état sanitaire est lamentable. La plupart des animaux sont non tondus et atteints de gale. Leur toison est très sale et collante d’excréments. Ils sont remplis de parasites internes et externes. Une partie des animaux est atteinte d’infection respiratoire. Certains ont également leurs boucles infectées et leurs onglons sont démesurément longs. Une vieille brebis a un abcès qui n’a pas été soigné et dont l’état a largement empiré. Tous les animaux ont été placés en quarantaine et ils profitent aujourd’hui d’un abri sec et propre. Ils devront bénéficier de soins importants et d’une nourriture adaptée afin d’être remis sur pieds. Ils vont désormais pouvoir profiter d’un environnement sécurisé et être entourés par une équipe attentive et bienveillante. Les refuges remercient la zone de police Pol Bru pour son aide et son sérieux dans ce dossier. Les refuges étant tous débordés, il faut également souligner l’excellente collaboration qui leur permet d’intervenir rapidement pour sauver des animaux maltraités.


16 juin - une brebis atteinte de myase

Il y a quelques jours nous avons accepté de prendre sous cession une brebis âgée de 4 ans. Arrivés au refuge nous avons constaté que Betty souffrait de myiase: une dermatose grave provoquée par une infestation d'asticots à l'arrière main des moutons. Le diagnostic était sombre vu l'étendue des lésions. Betty a immédiatement été tondue et les plaies désinfectées. Dans la cas de myiase aussi étendue la survie de l'animal dépend de la rapidité d'intervention, le mouton peut hélas décéder endéans les 24 à 48h de toxémie ou septicémie. Elle a reçu des soins intensifs et un traitement médicamenteux à base de vermifuges, anti-inflammatoires et anti-biotiques. A l'heure actuelle Betty semble sortie d'affaire mais reste sous surveillance constante. Il faut à présent que les chairs se renourrissent et cicatrisent avant d'envisager de la mettre en prairie. Cette prise en charge nous incite à rappeller que les animaux doivent être inspectés chaque jour, quelque soit leur espèce. Il est INDISPENSABLE de tondre les moutons avant les chaleurs de printemps, leur laine est en effet une aubaine pour les mouches pondeuses et la prolifération des asticots est encore accélérée par l'humidité et la chaleur dégagées par l'animal.


11 juin - saisie à Lessines

Ce jeudi 11 juin dans l’après-midi, l’association Animaux en Péril a été sollicitée par le bourgmestre de Lessines afin de prendre en charge une vingtaine de moutons et plusieurs dizaines d’animaux de basse-cour maltraités, au sein d’une propriété située dans la campagne de Lessines. Dans le même temps, l’homme fort de la commune demandait au refuge d’Opale d’intervenir pour des chiens et des chats également détenus dans des conditions inadmissibles. Au total, c’est donc plus de 120 animaux qui ont été embarqués dans les véhicules d’intervention des refuges. Arrivés sur place vers 15h, les soigneurs professionnels et bénévoles des refuges sont accueillis par les services de police, présents pour assurer la sécurité de l’intervention et faire exécuter la décision de saisie du bourgmestre. Dès le départ, le ton est donné : l’état général des lieux révèle une situation dramatique pour un bon nombre d’animaux; le chaos perdure visiblement depuis des mois. Deux vieilles caravanes sont placées au milieu d’un terrain non entretenu et jonché de détritus, d’objets encombrants en tout genre. À l’intérieur sont détenus plusieurs dizaines d’animaux : des chats, des poules, des coqs, mais aussi une trentaine de cochons d’Inde. Ceux-ci survivent tant bien que mal dans des espaces exigus où règnent une chaleur et une moiteur oppressantes. Si certains animaux vagabondent librement dans les caravanes, d’autres sont prisonniers de cages minuscules. L’épaisseur de la crasse des lieux est principalement constituée d’excréments et prouve que les animaux sont détenus dans ces conditions depuis de nombreux mois. L’odeur qui se dégage des lieux est indescriptible et les membres des refuges ont énormément de mal à contrôler leur nausée. Ce qui est révoltant, c’est d’imaginer le calvaire enduré ces deux derniers mois (période où les températures étaient particulièrement élevées) par les animaux dans ces roulottes, sans aucune circulation d’air. Certains n’y ont pas survécu, preuve en est que deux cadavres de chats en putréfaction ont été retrouvés derrière un divan. Plusieurs chats et cobayes ont la toison attaquée par l’urine au point que leur peau est dénudée et enflammée à ces endroits. Sur le terrain, quatre oies divaguent dans un environnement qui ne correspond absolument pas à leurs besoins; les animaux n’avaient par exemple aucun bassin à disposition pour se baigner. Des poules et des coqs sont aussi présents à l’extérieur, mais certains sont enfermés dans de minuscules cages. Si les moutons ont la chance de circuler sur le terrain, leur état sanitaire est toutefois déplorable; à titre d’exemple, leur toison n’est pas entretenue alors qu’à cette période de l’année elle devrait être tondue. Une vingtaine de chiens vivaient dans l’habitation et la cour attenante. S’ils bénéficiaient d’un peu plus d’espace, leur sort n’était pas plus enviable. Dès les premières prises en charge, le constat des sauveteurs est accablant : tous les animaux sont infestés de parasites; les poux grouillent sur toutes les espèces. Les animaux de basse-cour sont faméliques et les oies sont littéralement cachectiques. De toute évidence, les animaux sont affamés depuis longtemps. L’absence d’eau dans plusieurs lieux de détention a causé une forte déshydratation chez plusieurs individus. Ce dernier élément est probablement celui qui a été fatal pour certains martyrs; plusieurs cadavres de chats, oies et autres animaux de basse-cour ont été découverts sur place. Par la suite, le constat révélera également que l’ensemble des survivants est infesté de parasites internes (vers). « En plus de 25 ans d’intervention sur le terrain, je n’ai été confronté que deux ou trois fois à une situation sanitaire aussi désastreuse; il était plus qu’urgent que ces animaux soient saisis », déclare Jean-Marc Montegnies, président d’Animaux en Péril. Si dans un premier temps les animaux de ferme ont rejoint les installations d’Animaux en Péril à Meslin-l’Evêque et les animaux de compagnie le refuge d’Opale, une partie des animaux de ferme a été prise en charge dans la soirée par les refuges collègues tels que Le Rêve d’Aby, Equi’Chance et Help Animals. Ces derniers ont aussi accueilli des animaux de compagnie tout comme Les P’tis Vieux etLucky Stars. Les rescapés sont à présent logés dans des sanctuaires qui mettent tout en oeuvre pour assurer leur revalidation et leur offrir un cadre de vie conforme à leurs besoins physiologiques et éthologiques. Tous les animaux appartiennent à une dame d’une soixantaine d’années qui vit seule. Celle-ci s’est déjà vu saisir 30 chiens en 2008 et 29 autres en 2009. Si elle commercialise une partie des animaux qu’elle fait reproduire comme certains chiens, cochons d’Inde et moutons, on se situe fort probablement dans un phénomène de syndrome de Noé qui pour rappel, est décrit par la science comme un comportement à collectionner de manière compulsive les animaux.


29 mai - 2 brebis âgées

Bobette et Isigny, deux brebis âgées d'environ 10 ans.

Nous les avons mise en quarantaine quelques jours, de la bergerie elles ont ainsi le temps d'examiner les alentours et de s'habituer à leur nouvel environnement avant de rejoindre le troupeau en prairie 🌱


26 mai - un grand âne

Il est arrivé au refuge il y a quelques jours: nous vous présentons Tintin, grand âne probablement croisé normand, âgé de 9 ans. Ses points forts: une incroyable gentillesse ! Tintin est très docile pour un entier de cette taille. Il dégage beaucoup de charisme, sa présence ne passe pas inaperçue. Ses points faibles: comme beaucoup d'ânes il n'a pas été correctement suivi au niveau des pieds et malheureusement son sabot antérieur gauche et le postérieur droit sont déformés. Il faudra plusieurs parages corrects pour essayer de limiter les dégâts. La montée en van n'est pas non plus une sinécure

 


19 mai - un bélier errant

Ce bélier, probablement croisé soay, a été abandonné dans une propriété d'Esneux. En rusant un peu le propriétaire des lieux a réussi à l'enfermer dans une petite grange et, avec l'aide de nos amis d'Animal sans Toi...t, nous avons pu le prendre en charge.
Il a déjà été tondu, vermifugé, castré et bouclé, depuis ce week end il fait partie du troupeau.
Une trace de frottement cicatricielle autour du cou nous laisse penser qu'il a été longtemps détenu à l'attache.

28 avril - saisie de 20 chevreaux

Une vingtaine de chevreaux sauvés d’un abattoir clandestin
Ce mardi 28 avril, une coalition de refuges composée des associations Animaux en Péril,  Le Rêve d’Aby, Animal Sans Toi..t, EquiChance et Help Animals ont été sollicitées par les autorités communales de Plombières pour la saisie d’une vingtaine de chevreaux détenus chez un individu qui avait pour but de les abattre en toute illégalité. Un chien a également été saisi et pris en charge par la SRPA de Verviers.
Entassés dans une remorque
Les faits se déroulent dans le village de Moresnet (Plombières) chez une personne déjà connue pour des faits de maltraitance sur animaux. Des riverains ont contacté la SRPA de Verviers pour leur signaler la présence de chevreaux entassés dans une remorque située sur un terrain appartenant à l’individu. Sur place se trouvent également une chèvre enchaînée à l’extérieur et un berger allemand de deux mois enfermé dans une cage. Une plainte est alors déposée auprès de la bourgmestre de Plombières qui a autorité pour ordonner la saisie des animaux. Suite au constat d’un vétérinaire dépêché sur place pour constater les faits, la première élue de la commune ordonne la saisie de l’ensemble des animaux.
Des conditions de vie déplorables
Arrivés sur les lieux, les volontaires des refuges, accompagnés de la police locale, découvrent une vingtaine de chevreaux prisonniers d’une vieille remorque placée sur un terrain aux allures de décharge. Les animaux sont âgés entre 10 jours et 1 mois et l’un d’eux a encore son cordon ombilical. Ils sont maigres et certains souffrent de diarrhée. De toute évidence, les jeunes animaux sont sous-alimentés.
Le cheptel est emmené dans un premier temps au refuge pour animaux de ferme le plus proche (Animal sans Toi..t) pour y être réparti dans les vans d’Animaux en Péril, du Rêve d’Aby, d’Equichance et d’Help Animals. 
Le constat vétérinaire est sans appel : animaux maigres, affamés et déshydratés !
Destinés à une mort prématurée
Au regard des conditions déplorables dans lesquelles étaient détenus les chevreaux, il apparaît clairement qu’ils étaient destinés à être abattus chez le contrevenant qui aurait fait ensuite commerce de la viande. Dans un premier temps, le propriétaire des caprins était en aveu avant de se rétracter. Pour rappel, la loi interdit l’abattage à domicile (sauf pour consommation personnelle) et impose le passage par un abattoir agréé pour toute commercialisation.
Cette affaire met une nouvelle fois en lumière la problématique des individus mâles dans l’industrie laitière (veaux, agneaux, chevreaux…) qui sont assimilés à des rebuts d’élevage. Lorsqu’ils ne sont pas euthanasiés directement au sein de l’exploitation agricole, ils sont revendus à très bas prix pour être engraissés dans de mauvaises conditions. Ils sont généralement abattus après quelques semaines.
Chaque année, plus de 16.000 caprins sont ainsi abattus en Belgique (source Stabel).
Quid des poursuites ?
Un PV pour infraction au Code wallon du Bien-être animal et pour non-respect des conditions sanitaires a été dressé par la police. Le Parquet dispose maintenant d’un délai de 2 mois pour prendre la main dans ce dossier. À défaut, ce sera au fonctionnaire sanctionnateur de la Région wallonne d’infliger une amende administrative, voire un retrait de permis de détention d’animaux.
L’union fait la force
Cette intervention prouve une fois encore que notre devise nationale trouve tout son sens au sein des refuges pour animaux de ferme qui, en manque de places, s’organisent en fédération (FeFRACAF) afin de répartir les animaux au sein des différentes structures.
Les refuges tiennent à remercier la bourgmestre, la police locale ainsi que le vétérinaire pour leur rapidité et leur efficacité dans cette affaire.

 


24 avril - 2 chevreaux

Simba et son pote Rambo sont arrivés au refuge suite à un abandon. Ils avaient été offerts en cadeaux à une petite fille sans l'avis de sa maman !


26 mars - naissance d'une pouliche


08 mars - une chèvre errante

Je suis Huguette, grande chèvre laitière, je me suis échappée et je me promenais dans la région de Natoye.
Heureusement, en rusant beaucoup, un riverain a réussi à me faire entrer dans une parcelle clôturée et le refuge est venu me chercher.


05 mars - un bélier ouessant

Ce bélier croisé ouessant est arrivé recemment chez nous.

Il avait pris la fâcheuse habitude de faire mine de charger les enfants d'une association. La castration et la vie en troupeau changeront certainement cette manie...

Ram-16 rejoindra le troupeau prochainement...à voir comment réagira Clyde, notre petit bélier ouessant irrascible, face à ce nouveau concurrent


20 février - un bouc errant

Cet impressionnant bouc a été trouvé errant à Cul des Sarts (Couvin)

 

Son propriétaire ne s'étant pas manifesté dans le délai légal de 10 jours, Hadès a été castré et intégré dans notre troupeau.

 

Malgré sa paire de cornes imposantes il fait preuve d'un caractère très doux.


08 février - Une brebis errante

Cassonade errait depuis au moins deux ans dans des pâtures et des bois à Hanzinelle.

Samedi passé son épaisse toison s'est emmêlée dans un bosquet de ronces, ce qui a permis à des riverains de la capturer et de la mettre à l'abri dans un box.

Elle a été transférée au refuge. Son état n'est pas alarmant mais elle aura droit rapidement à une bonne tonte pour la libérer de son carcan de laine, ronces et boutons de soldats; et d'un déparasitage avant d'être intégrée dans le troupeau..


28 janvier - 2 boucs errants

Kinder et Galak ont débarqué le 1er janvier dans une ferme de Cul des Sarts.
Malgré les nombreux avis publiés sur facebook ils n'ont pas été réclamés et ont été transférés au refuge ce samedi.


20 janvier - un poney errant

Ce poney s'est échappé de sa prairie et errait dans le village de Vodecée (Philippeville).

 

Nous l'avons pris en charge à la demande de la police de Philippeville.

 

Son propriétaire a été identifié mais n'a pas souhaité le récupérer.

 

 


15 janvier - saisie de moutons à Haren

Hier après midi 13 chèvres et moutons ont été saisis à Haren, en région bruxelloise.
L'équipe d'Animaux en Péril et du Rêve d'Aby se sont rendues sur place à la demande de la police.
En aout 2018 65 moutons avaient déjà été saisis chez ce particulier.
Les animaux seront hébergés chez Animaux en Péril, Animal sans Toi...t, Le Rêve d'Aby et Equi'chance.